Mon amour de galga... 4

Voici un nouvel épisode des péripéties de l'adoption de Dolores, ma galga. Car adopter un galgo est encore plus compliqué que de récupérer un chien à la SPA. J'ai décidé de vous épargner le récit du sort qui est fait aux galgos en Espagne. Ceux qui ont le coeur bien accroché trouveront suffisamment de détails sur les sites qui leur sont dédiés et que je cite abondamment.

Le 28 février 2011, les choses allaient s’accélérer : je recevais un message « on vient de me contacter à propos votre souhait d'adopter un lévrier galgo femelle. J’ai une galga qui va remonter en France, qui est actuellement en accueil en Espagne, je pense qu'elle pourrait convenir à votre mode vie. Elle s'appelle Kira, elle a 4 ans. C'est une chienne calme, de couleur noir plastron blanc, qui a bien galéré. Elle est adorable. Si vous le souhaitez, vous pouvez avoir les renseignements ici. »

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Le même jour, je recevais un message de Lévriers. Net qui m’adressait un questionnaire pour pouvoir décider exactement quel galgo ou galga conviendrait le mieux à mon entourage!!! Et Galgos France m’annonçait que j’allais être contactée dans les jours suivants par l'un des responsables des adoptions, en me signalant qu’au vu du nombre de dossiers en cours, cela pouvait prendre quelques jours … Le même jour, je recevais un questionnaire de Lévriers sans frontières, qui devait prendre contact avec moi par téléphone pour discuter d'une adoption éventuelle. Entretemps, lévriers. Net avait reçu mon questionnaire et l’avait transmis à la personne qui allait me contacter pour parler de cette adoption et voir quel type de chien me convenait le mieux. Cette adoptante de galgo dévouée à la cause devait m’expliquer comment se passe une adoption. Mais toutes les réponses n’étaient pas aussi positives : Passion levriers, chez qui j’avais repéré quatre galgas, m’annonçait sèchement et sans autre forme de procès n'avoir aucune galga répondant à mon mode de vie.

Mon amour de galga... 4
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En revanche, le 6 mars, les choses avançaient avec lévriers sans frontières. J’avais longuement parlé de mon projet d'adoption avec une représentante de l’association au téléphone. j’étais allée sur le blog de nathalie que j'avais a-do-ré!  Je comprenais mieux le processus et je me sentais plus à l'aise. Je comprenais qu’il valait mieux pour le chien ne pas passer d'un jardin à un appartement, mais plutôt du refuge à l'appartement. L’idée était donc que j’adopte un chien arrivant directement d'Espagne, pour faciliter l'adaptation du chien et ma tâche d’adoptante. Mais je n'avais eu de coup de foudre pour aucune galga se trouvant en France ou arrivant bientôt d'Espagne sur le site de lévriers sans frontières. En revanche, sur le site de leur partenaire espagnol, Scooby Medina , j'avais repéré quelques galgas sur lesquelles je voulais en savoir plus: leur histoire et des photos. L’équipe estimait-elle que l’une d’entre elles pourrait s'adapter à mon mode de vie parisien, sachant que j'ai un faible pour les grands gabarits? Hyper motivée pour cette adoption, j’attendais avec impatience la visite de la déléguée de Lévriers sans frontières.

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Je recevais plein de photos de nouveaux arrivants, et on m’indiquait qu’il ne fallait pas trop de fier aux photos du refuge, car elles sont bien souvent prises à l'arrivée des chiens au refuge et elles"ne représentent le chien à 100% de sa splendeur". Les pauvres bêtes sont stressées, apeurées et ne savent pas ce qui va leur arriver. D’après ces dames, les galgos étaient bien plus beau en réalité que sur les photos du refuge. La déléguée m’annonçait qu’elle viendrait faire la visite de mon appartement avec un ou deux de ses galgos. Je m'en suis tenue aux galgas de Scooby et j’ai renoncé à celles réservées par d'autres associations. Cette présélection était pour moi une façon de me projeter vraiment dans l'adoption, plutôt que d'attendre passivement. Je faisais pleinement confiance aux associations pour me conseiller un animal qui serait bien chez et avec moi et que je n'aurais pas sélectionné. Assez attachée aux critères de beauté de la race, je ne m'attardais pas sur l'état du galgo au moment de son adoption. J'avais zappé beaucoup de superbes mâles, mais je voulais que ça se passe bien avec le mâle dominant de ma fille.

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J'appréciais beaucoup la disponibilité des déléguées de LSF et j’avais le sentiment positif qu’elles ne cherchaient pas à placer une bête à tout prix. La semaine précédente, une autre association avait insisté lourdement pour m’imposer une galga qui ne me plaisait pas. Je ne me doutais pas que j’allais bientôt déchanter...


images : diadelgalgo.com, scoobymedina.com,  la gazette des lévriers

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