Dolores et moi vivons ensemble depuis six ans, ce qui pour moi, dont les relations amoureuses ont tendance à être assez courtes, est un record ! J’ai eu un coup de foudre pour Dolores en 2011, alors que je ne crois pas du tout au « love at first sight ». Je crois plutôt aux relations construites petit à petit, où l’affection et l’amitié, la confiance et les bons moments partagés font le ciment de la relation. Il faut dire que, vivant seule, j’espérais, comme beaucoup des femmes, rencontrer un compagnon qui me correspondrait, quitte à passer par un site de rencontres. Et j’ai trouvé ma compagne sur un site de petites annonces !
Il faut dire aussi que mon intérêt pour elle n’a pas toujours été réciproque. Elle en avait bavé avant moi ! Elle se méfiait de moi et m’observait en permanence à mon insu. Avant notre rencontre, Dolores a été battue, elle a été affamée et elle ne connaissait des hommes que les coups. Son histoire m’a beaucoup touchée, et, sans savoir si elle boiterait après son opération du tibia, j’ai décidé de l’adopter. Non, Dolores n’est pas une petite fille, c’est aujourd’hui une fringante mamie de 10 ans. Immigrée d’Espagne, elle en avait 3 quand elle m’a rejointe à Paris. Dolores, vous l’aurez deviné, est un chien : une grande galga, de 75cm au garrot, couleur caramel avec des chaussettes et un poitrail blancs… et une patte plus courte que les autres.
Jamais je n'aurais cru que je deviendrais une "mémère à son chienchien" et pourtant!!! J’ai décidé de rendre hommage à Dolores, dont je sais que la race ne vit que jusqu'à 12 ans en moyenne, sous la forme d'un blog en plusieurs épisodes. Je vous raconte donc l’histoire de Dolores. Et aussi la manière dont elle a changé ma vie … Pour les passionnés d’animaux, les amoureux de lévriers et les adoptants de galgos...