Mon amour de galga... 3

Ça n’a pas été une mince affaire d’adopter un galgo, ni un coup de tête. Si je n’ai accueilli Dolores qu’en 2011, le projet était déjà en route depuis 2009 ! Fin novembre 2009, ma fille m’a fait connaitre les sites qui récupèrent des lévriers malheureux à adopter. Très prise par mon travail, je lui confie la tâche de m’aider à en trouver un. Une mission qu’elle met en œuvre immédiatement avec enthousiasme... En m’inondant de liens vers des sites où figurent des chiennes que je peux VRAIMENT aimer. Femelles, parce que son propre chien adopté est un mâle ultra dominant, qui se jette systématiquement sur tout canin mâle, sans que personne puisse le raisonner ni le maitriser. Moralité, à Paris, elle ne le sort qu’aux moments et aux endroits où elle rencontre le moins d’autres chiens possible.

Mon amour de galga... 3


Elle sait que je cherche un lévrier qui ressemble aux Aswad, les azawakh maliens qui ont traversé ma vie (elle a connu Aswad 2, le chanteur). Bonne vendeuse, elle demande si mon choix tient uniquement à la couleur, car les galgos sont très rarement de la couleur que je souhaite, couleur sable, chaussettes blanches, museau noir. J’accepte d’élargir la recherche à du noir à chaussettes et plastron et yeux clairs (tout noir, ça m'inquiète), peut être du marbré (j’ai ensuite appris qu’on dit bringé), mais pas de tâches, je trouve ça moche...

Premier lien, celui de Galgos France,  Association pour le sauvetage les lévriers galgos et autres chiens croisés espagnols en Aquitaine. La créatrice de l’association a découvert le calvaire des galgos sur internet. Elle collecte des croquettes pour le refuge de Las Nieves , puis crée Galgos France en 2007 et établit des partenariats avec deux refuges Cuencanimal , qu’elle a aidé à créer un nouveau refuge, et la Asociación para la Defensa y Prevención de la Crueldad contra los Animales (ADPCA)  .

Ce site donne beaucoup d’informations sur les bêtes, mais j’hésite encore : il faut aller dans le sud pour récupérer le chien et renoncer à un vague projet d’installation en Angleterre et en plus, il y a des formulaires à remplir… « Entre un homme et un chien, c'est clair qu'il faut bien y réfléchir! » me taquine ma fille, qui me conseille d’élargir les couleurs, pour lui permettre de trouver une chienne avec un caractère plus proche de ce que je cherche. Elle propose de prendre contact avec les refuges pour moi. Elle est contente, parce que même si je décide de ne pas adopter, c’est une manière de continuer à me harceler avec des histoires de chiens, comme dans son enfance…

Mon amour de galga... 3

Je n’ai pas adopté en 2009, ni en 2010… Et j’ai oublié mon projet d’adoption, jusqu’à un jour de février 2011, où j’ai croisé rue Montorgueil un jeune homme accompagné d’Hélya, une magnifique levrette blanche, une saluki (ou salukia), poils ras sur le corps, oreilles, pattes et queue à poils longs. L’envie est immédiatement revenue. Le lendemain, je commençais ma recherche sur internet pour adopter une galga. Il me fallait une chienne capable de rester seule en appartement - 4h par jour -  peu importe son passé, même si à ce moment, je travaillais à domicile. Le même jour, je recevais une réponse m’annonçant : « je transfère votre mail à la responsable espagnole qui vous enverra un questionnaire d'adoption »

Et c’était parti ! Je n’imaginais pas que Dolores arriverait à la maison dès le mois suivant…


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