- J'ai cessé de lutter contre mes nuits, et mon désir de ne plus souffrir, d'être si seul. Un petit peu plus de deux heures du matin, je me souviens de mon départ en Guyane, je ne savais rien du climat, de la zone géographique, de mon point d'atterrissage. J'allais rejoindre deux connaissance Nantaise, et dans cette ville forte d'une belle architecture, l'empreinte de la Duchesse anne de Bretagne, ayant marre des quolibets, de certains, sur ma personne. C'est a Nantes, cette ville au Lion d'or, place royale que j'ai compris et pris mon identité de breton. Finistère Nord de plus, un pécore, un plouc, aux yeux clairs, aux yeux de mer, aux yeux fermés ce matin sur le ciel de ses songes, cherchant en vain, un petit peu d'espoir de revoir pour sourire, pour se souvenir Mademoiselle.
Enfant sage, trop sage je masquais mes peurs venus de ma mère, Suzanne. De son vivant, elle ne voulait pas que je parte, alors, je partais sans savoir voler, d'où l'avion.
Cette année là, je fuyais ma scolarité de cancre, ne sachant établir une méthode de travaille. Plus de sport d'eau de mer, bienvenue dans « «l’absurdie » de la boisson, de la consommation de canabis (j'aime pas or cocon, ce produit me rends paranoïaque, ou accentue ce mal-être) !
Où en étais-je ?
Zéro degrés à Paris, c'est grand un aéroport, j'ai eu plus peur de rater la préparation de mon sac à dos pour ce court voyage que de vivre, et manger au feu de bois, sous la canopée. Attention, je dérive, normal je ne suis pas vraiment un exemple de marin, mes bleus sont sous la peau. J'ai "mâle" de ne pas vous comprendre. J'ai mal. Je vous en parle, vous me suivez, je suis un gros gourmand, je l'ai dit et donc je passe du coq à l'âne. (Loin de moi la pensée d'insulter un âne). La Guyane reste pour moi, un voyage dans le souffle de « l'Ankou » légende par chez-moi de la mort, il traîne accompagné de sa faucille, vous cherchez selon le folklore de Bretagne. Ce matin, guère la force d'évoquer mon passé de jeune homme, stupide, qui pars en Amérique du Sud, vivre à Maripassoula, le plus grand village de France.
Personne ne le crois, or je n'ai pas de mémoire, du moins visuelle, pas d'images dans mon hypothalamus, ( Ah vous remarquez que je n'ai pas fait médecine, j'aime ce mot et me fiche de son sens réel, et je rajoute que même pour manger ce que je dévore, aujourd’hui, j'oublie). Alors pourquoi conter ses mémoires, pour respirer et éteindre le feu de camp de ceux qui croisent votre vie, parlent d'eux, et vous disent ne pas être franc. Ni franc-maçon, ni habitué a dévisager les autres humains. Je dévisage plus les chiens, les chats, les animaux de compagnie que j'ai dans mon granit de l'Aber-ildut, feu nid, un lieu où Mademoiselle est venu visiter mon grenier, notre matelas nu parterre, et les poutres qui tiennent le toit vieille de plus de deux-cent-ans... et je dévore du regard la femme de ma vie, son sourire exquis, et je passe sous silence le fait de ne plus saivoir si Jason, mon chien de compagnie, mon seul et vrai ami, me dis-je aujourd'hui, à cet heure de chanter Paris, selon le texte que chante monsieur Dutronc, une ville qui s'éveille à 5 heures, une chanson qu'évidement vous connaissez !