Je ne suis pas ordinaire.
Je suis fou d’un château de mer et de sable, dessous mon chapeau, je traîne un fardeau, l’iode et la perte de contrôle des émotions.
Elle, elle porte l’enfance, belle dans sa montagne de feu.
Sur la route du doute, j’ai croisés des âmes, des dames, et même un damier, aux couleur arc-en-ciel.
Je l’aime le ciel, qu’il sourie ou qu’il pleure, en fait bien que je sois très à l’étroit, dans mon chez-moi, comprenez mon horizon est partie au Sud, je reste la tête à l’Ouest recevoir des embruns sur ma défunte mémoire…
Je déteste le voyage sans mes ailes, car j’ai perdu l’enfance, et le jeu, la joie que je portais en mon sang, un estuaire breton, un bras d’Iroise qui vient flirter en compagnie d’une rivière souterraine.
Un aber, son nom devinait, il est au pays des légendes, et ma seule certitude est que mes ancêtres Celtes vénéraient les quatre éléments, sans mentir, Je n’ai plus de mémoire, depuis ce trou d’air chimique, j’ai peur de vous, c’est comme “ça” disait les Ritas…
Peur aussi.
Je vous dis que je suis fou et les oies font de la montgolfière
Fier.
Non
J’attends que le vent siffle, et me rende le soleil.
Enfin, je respirerai.